Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Voyage en Irlande des BTSAQUA

Voyage en Irlande des BTSAQUA
Publicité
7 décembre 2008

Contactes

 

Entreprise : Screebe Hatchery                                                         

Contact : Mr O Callaghan Damien

n° telephone :00 353-872599633

Adresse :Screebe près de Maam Cross

e mail : mgt@iol.ie

Type :ecloserie de saumon

 

 

Entreprise : Try Connemara Smokehouse  

Contact : Nicolas

n° telephone : 00 353-9523739

Adresse :Ballyconnely,

e mail : nicolas@smokehouse.ie

Type :fumage de saumon

 

 

Entreprise : Kelly Oyster

Contact : Diarmuid Kelly

n° telephone : 00 353-91796120

Adresse : Unknow road 

e mail : kellyoyster@eircom.net

Type :huitres

 

 

Entreprise : Boet Mor seafood

Contact : Le Dorven Jean

n° telephone : 00 353-9544698

Adresse : Claddagduff

e mail :

Type : ormeaux

 

Entreprise : Kay power

Contact : Mr Damien O'ceallachain

n° telephone : 00353-91551150

Adresse : muir gheal teo , tir ar fhia lettermore

e mail : kaypower@eirnam.net

Type : saumon grossissement

 

Entreprise : Arramara teoranta

Contact : Maura Flaherty

telephone : 00 353-9533404 

Adresse: Kilkieran

e mail : dhickey@arramara.ie

Type : algues

Publicité
Publicité
7 décembre 2008

Conclusion

           Ce voyage a été intéressant à plusieurs niveaux, car il nous a permis de découvrir l'Irlande sous son aspect culturel et professionnel. 

          Ce pays offre de nombreuses possibilités de développement en aquaculture (priorité du gouvernement Irlandais).

          Nous nous souviendrons de l'accueil chaleureux et sympathique des différentes personnes rencontrées sur place (notamment les familles d'accueil). 

7 décembre 2008

Arramara Teoranta

Arramara teoranta sea weed meal

 

 

Vendredi 28 novembre 2008, nous visitons l’entreprise de transformation de macro algues « Arramara teoranta » située à Cill Chiaràin dans la baie de Kilkieran au Connemara.

Le directeur assure la visite du site.

P1010941

 

Une histoire d’algues….

 

L’entreprise à été fondé en 1947 par l’Etat pour diminuer le taux chômage du Connemara à cette époque. Mais aussi de pouvoir assurer une valorisation de l’importante ressource d’Ascophyllum nodosum (goemon) pr&sente sur place.

Depuis toutes ces années, l’importance de cette entreprise au niveau de l’activité économique et sociale est restée très forte.

Le directeur nous informe que cette activité de transformation de macro algues est réalisée par seulement 5 à 7 entreprises dans le monde.

 

Un produit d’origine locale et naturel…

 

L’entreprise achète les algues à environ 200 pêcheurs installés sur toute la côte Nord Ouest de l’Irlande. 80 % des algues proviennent du Connemara. La capacité totale de pêche est de 60 000 tonnes mais seulement 20 000 tonnes sont réellement exploitées.

Les pêcheurs coupent les algues à la main avec un couteau pendant près d’une demi heure en faisant des tas. Ensuite, ils regroupent les algues dans des filets refermés sous forme de boudin. Les boudins d’algues flottent à marée haute et sont ensuite remorqués par bateau jusqu’à la terre.

Le pêcheur attend d’obtenir une récolte d’environ 20 tonnes. Pendant ce temps les algues restent stockées dans l’eau pour éviter le pourrissement. Arramara assure le ramassage sur site et le transport jusqu’à l’usine.

Chaque pêcheur possède une concession de taille variable transmise de génération en génération.

Une bonne gestion des stocks est importante car la repousse de l’algue met 3 à 5 ans pour atteindre une taille intéressante.

 

Un procédé de fabrication simple et une bonne valorisation

 

A l’arrivé à l’usine les algues sont stockées sur un quai. Chaque lot est séparé et identifié par date d’arrivée. Elles doivent être transformées sous les trois jours. Une traçabilité totale est réalisé sur l’ensemble du processus de production.

Tout d’abord, les algues sont lavées à l’eau de mer, puis tranchées en morceaux de 5 millimètres environ. Les morceaux arrivent dans un tambour de séchage à une température de 75°c afin de passer le taux d’humidité de 85 à 15%. On observe au dessus de l’usine un fort « nuage » de vapeur d’eau.

La matière sèche est émincée et tamisée pour obtenir 5 tailles de produits finis.

L’entreprise fonctionne 24H/24 afin d’éviter toute perte de temps de remise en fonctionnement des fours. En effet les fours sont alimentés au charbon, donc ils ont besoin d’environ 3 heures pour arriver à la température voulue.

Par jour, Arramara transforme 100 tonnes de matières premières et obtient 25 tonnes de produits finis.

Les sacs de conditionnement de produits finis varis de 25kg à 1 tonne.

Chaque année, l’entreprise transforme 20 000 tonnes d’algues et commercialise environ 9 000 tonnes d’algues séchées. 

Les déchets récupérés pendant le process sont revaloriser comme engrais pour les arbres fruitiers.

 

Un marché diversifié

 

Arramara exporte dans le monde entier (Chili, Australie, France, Afrique du Sud). 75 % sont destinés à l’agriculture, l’horticulture, l’aquaculture et 25 % sont utilisés comme compléments alimentaires.

En agriculture, le produit sert comme fertilisant pour la terre afin de permettre une croissance plus rapide des végétaux cultivées.

En l’aquaculture, le produit sert comme additif dans l’alimentation animale, améliorant la digestion et la stimulation du système immunitaire des poissons. Les algues sont riches en minéraux, en acides aminés, en acides gras et en oligo-éléments divers.

La tonne de produits finis est vendue à hauteur de 850 € aux industrielles.

 

Mieux valoriser la production

 

A l’avenir Arramara souhaite produire autant, tout en valorisant mieux ses produits. L’objectif étant de mettre en place une station d’extraction d’alginates. Ces substances pourront être valorisées dans les domaines de l’agroalimentaire, le cosmétique et la pharmaceutique. Un autre marché visé par Arramara est celui de l’aliment piscicole : en effet les algues peuvent être des constituants de substitution très intéressant dans la composition des aliments aquacoles. Face à la baisse des ressources des matières premières d’origine aquatiques, les algues d’Arramara peuvent contribuer au développement d’une aquaculture durable en Irlande.

P1010925

 

7 décembre 2008

Kay Power

Visite de l'entreprise «  Kilkerian Bay »

 Saumon biologique

 

Présentation :

 

Nous avons visité l'entreprise Kilkerian Bay,située dans la baie de Kilkerian sur la cote ouest de l' Irlande.

Pour des raisons météorologiques nous n'avons pas pu visiter les cages en mer.

 

C'est une entreprise d'élevage et de transformation crée il y a 15 ans par 16 salmoniculteurs indépendants qui se sont regroupés pour survivre.

Aujourd'hui ils ne sont plus que trois dans la compagnie.

Joe Lee qui nous à fait la présentation est le directeur financier et Damian O' Callaghan est le directeur général.

 

Cycle de production :

 

Cette entreprise produit ses poissons sur 12a 14 sites.

Sur ces sites certains sont plus propices aux développement des smolts et d'autres au grossissement. Les smolts proviennent d' écloseries appartenant à l'entreprise telle que

la Screeb Hatchery

visité le lundi 24 novembre.

Les smolts arrivent entre octobre et décembre et sont placés dans des cages de pré-grossissement à l'intérieur des baies protégées des vents d'ouest et de la houle.

Des périodes de jachères sont effectuées et obligatoires dans chacune des baies.

Les smolts sont appelés A0 à la sortie de l' écloserie .

A partir de mars les poissons sont envoyés au large pour le grossissement offshore.

Puis,ils sont ramenés à l'abri dans des baies vers le mois de septembre lorsque les conditions se durcissent.

Au début,le nourrissage s'effectue manuellement et quand les poissons atteignent 80grammes,l'alimentation devient automatique par pneumofeeder(aliments propulsé par air ou par eau).

Le stockage de l'aliment se fait en silo (150T) sur barge.

L'aliment représente 60% du coût de production soit 3000T par an.

L'indice de conversion est de 0,7 pour les poissons inférieurs à 1kg et environ 1,25 pour les poissons supérieurs à 1kg.

Les plus gros sont péchés pour la vente et les plus petits restent en grossissement dans les cages.

Les poissons sont vendus avant maturation pour éviter que la chair perde de sa qualité et de la quantité.

Pour l'abatage on utilise un stoner (mort par choc électrique).

 

Commercialisation :

 

Toute la production est vendue sous différents labels Biologiques Européens tels que :

- Qualité France,

- Naturland (Allemand),

- BioSuisse 

- IFQC/BIM (Bio Irlandais).

Avant le passage au saumon biologique, ils exportaient 40-50% vers

la France et le reste en Irlande. Aujourd'hui grâce à l'appellation biologique, ils exportent 20% vers l'Irlande, la France

et la Grande Bretagne et la Suisse et, 11% vers l'Australie, l'Allemagne et et 6% vers le Canada et les USA.

 

 

Démarches qualités :

L'entreprise a mise en place ce système de Bio-qualité car il y a une très forte demande sur les produits biologiques dans le monde. Ils produisent des animaux sains car il n'y a pas de rejets polluants à proximité. Le label Bio impose :

- Densité maxi de 10kg/m³ dans les cages

- Longue période de jachères (plus de 6 mois par an)

- Une traçabilité importante sur le cycle de vie de l'animal.

 

Tout ceci augmente la valeur ajoutée du produit final. Cette compagnie présente du personnel responsable, qualifié et impliqué professionnellement.

 

Depuis début 2008, ils sont en relation avec le Marine Institute (équivalant de l' IFREMER en France) pour l'élaboration d'un vaccin contre la Pancréas Disease (maladie du sommeil). Ce programme de recherche est en commun avec la Norvège et l'Ecosse. Ils font différentes recherches sur le poux du saumon avec des traitements tel que des poissons brouteurs (bogues), des ondes et des additifs algaux dans les aliments.

 

Cette entreprise a de l'avenir car le marché du bio est pleine expansion et de plus elle rentre dans une démarche de développement durable.

 

http://www.kilkieranbay.ie/

1 décembre 2008

Elevage d'ormeaux

        Nous avons visités la ferme d’ormeaux de Jean Ledorven le Jeudi 27 novembre. Cette ferme se situe près de Kladagduff et a été créée en 1976. A l’origine Jean Ledorven a créé une écloserie d’huîtres plates, mais il a du stoppé son activité en raison du Bonamia (maladie). Il s’est ensuite orienté sur le naissain d’huîtres creuses et de palourdes (1985-86-87). Suite à une interdiction des importations par le gouvernement français, il a arrêté sa production de naissain d’huîtres creuses et de palourdes.

Dscn2576

        En 1992, il se lance dans une production d’ormeaux du fait de sa bonne valeur marchande et de l’absence de production en Irlande. Du fait qu’il n’y est pas d’ormeaux à l’état naturel en Irlande, il décide d’importer l’espèce européenne « Tuberculata » et deux ans après la japonaise « Halieutis decussatus » car elle est plus adaptée à la température (7,5 à 16,5 °C).

Dscn2589

        En 1994, il a la possibilité d’importer du naissain en Irlande. Il élève les deux espèces, européenne et japonaise. Seulement il commence à avoir des problèmes avec la japonaise car il y a seulement 10 % du cheptel qui a une bonne croissance. Et malgré le fait qu’il avait créé une bonne sélection de d’ormeaux qui poussait bien mais qui mourrait de crises cardiaques, il décide d’arrêter d’élever l’espèce japonaise. Il ne plus produit plus à présent que de l’ormeau européen.

Dscn2598

        L’activité ormeaux dépend largement de l’activité ostréicole, il injecte de l’argent grâce à celle-ci. Il faut aussi savoir que les ormeaux sont très longs à élever.

        Il a commencé sa production avec 156 larves de 10 mm. A leur pontes, elles ont données 4000 petits.

        Suite à l’observation de 7 élevages à l’étranger (Afrique du Sud, Australie, Nouvelle Zélande, …) il a choisi d’utiliser un système de ponte par UV, qui nécessite une attention particulière concernant le temps de fécondation. Après la ponte des mâles puis des femelles, les trocophores sont transférées dans des bacs d’élevages, au bout de 15 heures les bacs sont filtrés et il n’y a pas d’apport de nourriture. Puis arrive la formation des larves véligères qui dure 3 jours. On observe la formation du pied, des yeux et enfin des antennes, qui nous amènent à une métamorphose. Le naissain se fixe sur des collecteurs et a besoin d’un apport en diatomées (microalgues), qui sont fixées sur des algues vertes (ulves). En fonction de la taille des individus, ma première alimentation est composée de diatomées puis laisse place aux algues vertes. On les sevre ensuite avec de l’aliment artificiel.

        Durant le cycle d’élevage, il utilise deux salles de grossissement, c’est pourquoi le conchyliculteur doit transférer ses naissains vers une salle de pré-grossissement avec des conditions plus optimal, ont doit procéder à un détroquage par réaction avec du vinaigre, pour récolter le naissain.

        Dans cette salle, les coquillages sont élevés dans des bacs en forme de W rectangulaire, ceux-ci seront nourrit progressivement avec de l’aliment artificiel pour réduire l’alimentation en algues. Il faudra compter 3 à 4 ans pour produire des ormeaux de 50 g et une température constante de 16 °C. Actuellement, Jean Le Dorven vend ses ormeaux à un poids moyen de 30 g car il n’a pas les infrastructures adaptées pour les pousser à 50 g. Mais il a un projet d’agrandissement.

Dscn2600

Nous tenons a remercier chaleureusement Jean pour son accueil, sa gentillesse et le temps qu'il a bien voulu nous consacrer.

Publicité
Publicité
1 décembre 2008

Journée libre à Galway

P1010630

 

           Mercredi 26 novembre 8H30, départ pour Galway. Après une heure de route nous arrivons en ville et découvrons que se garer est loin d’être  une partie de plaisir mais nous avons quand même réussi à dénicher quelques places de parking sur le port.

 Nous débutons ensuite la journée avec une bonne tasse de chocolat chaud et par une session compte-rendu dans un e-bar, tout le monde a mis la main à la pate afin que les comptes-rendus de chaque visites soit rédigé et mis en ligne sur notre blog (créé spécialement pour le voyage).

P1010609 P1010610

          Une fois cela terminé, tous les esprits pensant shopping et souvenirs nous nous dispersons dans le centre-ville de Galway. Certains ont la mauvaise surprise de retrouver un minibus immobilisé par un sabot, malgré le fait que nous ayons payé notre ticket de stationnement. Heureusement l’histoire c’est bien terminée.

                                                                                                                                  P1010615

Le reste de la journée se déroula sans accros, au fil des pubs, boutique Guinness et autres échoppes locales.

Nous nous retrouvons tous ensembles le soir pour dîner dans une pizzeria avant de reprendre la route pour Tuam.

30 novembre 2008

Rapport sur l'aquaculture en Irlande

On ne connait pas bien la situation de l'aquaculture irlandaise. Pour les amateurs de la langue anglaise et ceux qui cherchent des infos précises, vous trouverez ci joint un excellent rapport, complet et bien fait (avec quelques photos trés jolies). On remarque que l'aqua en Irlande est trés diversifiée et dynamique, même si elle reste limitée pour le moment en terme de volumes. Saumons, huîtres et moules, au menu principal (les plus gros volumes produits), Perches, Ormeaux, morues, ...comme espèces secondaires mais au fort potentiel. Vous pouvez télécharger le rapport sur l'aqua en Irlande en 2006 (Status of Irish Aquaculture 2006) réalisé par le  Marine Institut de Galway et le BIM.

http://www.marine.ie/home/Aquaculture.htm

Même si il n'est pas possible de tout voir et tout connaitre de l'aqua en Irlande, surtout en une semaine (ca passe vite !!) ce voyage nous permet de rencontrer les acteurs de différentes spécilités aquacoles, en étudiant la situation dans la région de Galway.

30 novembre 2008

Marine Institut

Institue Maritime de Galway

Marine Institut of Galway

Rinville Oranmore, Co.Galway tel : 00353.91.387.200

www.marine.ie

Mardi 25 novembre 2008 14 H00 à 16H00

La visite est assurée par Joe Silk, responsable de l’unité Marine Environnement and food safety services. Nous sommes réunis dans l’amphithéâtre de l’institut et Joe Silk nous fait une présentation powerpoint de l’organisation et des thématiques de recherches. Il nous présente ensuite le fonctionnement et les axes de recherches de l’unité « Marine food safety monitoring ».

Le Marine Institut a un rôle et des missions comparables à l’IFREMER en France. Il observe, mesure, et contrôle les milieux, apporte un soutien scientifique et technique aux professionnels et joue un rôle d’expert auprès des administrations. 7 missions principales lui sont confiées :

- Aquaculture et catchment Management services : recherche, analyse et conseils dans les domaines de la pisciculture (saumons, truites, morues), la gestion des stocks d’espèces sauvages (anguilles et saumons) sur les milieux marins et continentaux.

- Corporate services : assure un ensemble de services de haute qualité en lien avec l’ensemble des missions de l’institut

- Fisheries sciences services : assure une gestion durable des ressources marines vivantes

- Irish MaritimeDevelopment Office : assure différentes missions d’aide aux industriels du secteur (formation, marketing, developpement à l’international,…)

- Marine Environnement and Food safety services : voir plus bas

- Ocean Science Services : délivre des services dans le domaine de l’Océanographie (catographie, climatologie, exploration, et navigation)

- Strategic Planning and Development : assure une mission de coopération internationale et prend part à différents programmes scientifiques internationaux.

Dscn2522

Joe Silk présente ensuite rapidement la production conchylicole irlandaise : environ 50 000 tonnes de mollusques (50% huîtres et 50% moules) sur l’ensemble des côtes du pays. La plupart des zones d’élevage sont situées sur la façade ouest de l’île. On dénombre peu d’entreprises sur la façade Est du fait du faible découpage de la côte (peu de sites protégés). Globalement on trouve la plupart des entreprises mytilicoles au sud ouest de l’île (canton de ) et les sites ostréicoles sont placés plus au nord à partir de Limerick. Les techniques utilisées sont traditionnelles et essentiellement réalisées à plat et en surélévation. La conchyliculture irlandaise a progressée rapidement ces vingt dernières années pour atteindre un chiffre d’affaires de 60 M€ en 2005.

L’équipe de Joe Silk est divisée en 3 grandes parties au sein de l’unité « Marine Environnement and Food safety services » :

- Fish Health team : travaille avec l’industrie de l’alimentation marine et plus spécifiquement avec les éleveurs de saumons, de truites et de coquillages. Elle mène des recherches sur la santé animale (pathologies, épidémiologies et moyens de lutte).

- Food Safety Monitoring : étudie et s’assure que les produits d’origine aquatique irlandais présente un niveau de concentration acceptable en résidus et contaminants correspondant aux différentes mesures définies par les diverses directives européennes et nationales . L’Institut réalise un veille de recherche sur les booms phytoplanctoniques toxiques (Harmful Algal Bloom Service – HABS). Celle permet d’alerter les producteurs et consommateurs sur les concentrations de planctons toxiques sur dans les eaux côtières irlandaises pouvant contaminer les coquillages et/ou causer des mortalités sur les populations piscicoles.

- Environnemental Monitoring : travaille sur l’évaluation des niveaux de contaminants d’origine anthropique et des biotoxines d’origine naturelle. L’institut travaille sur les biotoxines suivantes : DSP (Diaretic Shelfish Poison), ASP (Amnesic Shelfish Poison), PSP, et AZP

Vous pouvez visiter le térs bon site internet IFREMER sur la surveillance du littoral et les programmes Rephy, et les problèmes liés aux toxines et du phytoplancton).

http://wwz.ifremer.fr/envlit/surveillance/phytoplancton_phycotoxines

Pour évaluer le niveau de toxicité des coquillages (test quantitatif), on réalise des tests « souris » . Le test se déroule selon le protocole simplifié suivant : 3 souris de 20 g, sont placées dans une en cage sous un environnement contrôlé et sans stress sur les animaux. On injecte 1 ml de broyat d’huître, après filtration par souris. Après 24 h, le test s’avère positif, si 2 souris sur 3 meurent (9 souris sont injectés au total). Parallèlement des tests chimiques sont réalisés à l’aide d’un spectrophotomètre pour identifier et quantifier précisément les toxines mises en cause.

Dscn2529

L’un des points forts du MI, est sa capacité a communiquer en direct sur son site internet l’intégralité des résultats des analyses menées. Plus de 90 sites sont analysés par an. Le MI collabore avec de nombreux partenaires et laboratoires privés pour prélever, analyser ou acheminer les prélèvements aux 4 coins du pays.

Dscn2527

L’institut est reconnu pour la rapidité des ces analyses, de ces mesures et de sa capacité à prendre des décisions de fermetures ou d’ouvertures de sites conchylicoles pour la mise en vente de produits.

La visite s’achève par une découverte de différents salles du laboratoire (test souris, test chimique, et observation du phytoplancton).

30 novembre 2008

Kelly Oyster

VISITE DE L’ENTREPRISE KEELLY’S OYSTER

PRESENTATION

 Nous avons visité l’entreprise Kelly’s Oyster  qui se trouve dans la baie de Galway sur la cote Ouest de l’Irlande le mardi 25 Novembre au matin.

Dscn2495

 Il s’agit d’une entreprise familiale crée il y a une soixante d’année par Michaël KELLY et reprise actuellement par ses deux fils depuis quelques année mais on sait aussi que la famille KELLY produit des huitres dans la baie depuis l’an 1000. Elle emploie 7 salaries.

 C’est la plus grosse entreprise de la baie de Galway avec 10 Ha de parc. Elle produit 40 Tonnes d’huitres plates et 50 Tonnes d’huitres creuses depuis 15 ans (maladie sur les huitres plates : Bonamia).Ils se sont aussi diversifié depuis quelques année grâce à la pêche de Venus (surf-clams), de moules et de l’élevage de palourdes.

Cette diversification répond aux attentes du consommateur.

 

CYCLE DE PRODUCTION

 Le cycle d’élevage de l’huitre creuse commence à partir de naissain d’écloserie (seasalter en Angleterre) de taille T 7 et T8 car les températures froide ne permettent pas d’avoir des reproductions naturelles. Pour obtenir 50T d’huitres commercialisables, ils achètent un million de naissains et complètent la production  par l’achat d’huitres creuses de 18 mois auprès de producteurs de la baie.

Dscn2496

 Les huitres sont élevées en surélévation sur  tables. Au début du cycle de production, il y a 2000 naissains par poche et une fois les huitres adultes les poches pèsent 15 Kg en moyenne. Il faut 1,5 à 3 ans pour produire des huitres à taille commercialisable suivant les caractéristiques du milieu et de l’huitre ( diploïde ou triploïde ). La part des triploïdes est en augmentation du fait que la température de l’eau augmente avec le réchauffement climatique.

L’entreprise produit aussi des huitres plates en les achetant aux pêcheurs locaux qui les ramassent dans la baie. Celles-ci doivent avoir une taille minimum de 2.5 cm.

Les huitres plates sont élevées à plat pendant un an maximum.

L’entreprise commercialise des moules et des venus sauvages (300 a 400 Kg par semaine) qui sont ramassées sur l’estran. Mais aussi des palourdes japonaises achetées à taille naissain et élevées ensuite.

ENVIRONNEMEMT

La ferme est située en zone A ce qui signifie que la qualité de l eau est bonne. Cependant, en raison de l’urbanisation grandissante et de la mauvaise qualité du sol ( roche dure : mauvaise évacuation des eaux ), la qualité de l’eau tend à se dégrader.


L’atelier de conditionnement/purification est située à 2 Km des parcs.

Dscn2513

Dans un objectif de sécurité sanitaire et pour mieux valoriser sa production, l’ostréiculteur a fait le choix de purifier systématiquement l’ensemble de ses coquillages avant leur mise en marché.

Il emploi une technique de purification classique. Les coquillages après collecte sont places dans 2 bacs de 3 m3 en aluminium. Ces bassins tournent en circuit fermé équipe chacun de 4 lampes UV et peuvent contenir 750 Kg de moules et 500 Kg d huitres. La purification dure 24 à 42 heures. Ces bassins sont remplis en eau de mer (6000 L) acheminés par cuve et transportés en tracteur. Cette opération prend 40 minutes du pompage jusqu’à l’acheminement vers les bassins. Dans le circuit ferme, le renouvellement d’eau est de 300 %/heure.

En raison de son tonnage réduit et diversifié, l’entreprise n’a pas besoin de beaucoup d’équipements. C’est pourquoi elle ne dispose que d’une calibreuse à huîtres « tourangelle » de 25 ans fonctionnant encore et d’une auto-peseuse permettant la mise en sac des moules.

La route menant à la ferme étant très étroite pour le passage d’un poids-lourd, l’ostréiculteur doit utiliser son propre camion et rejoindre le semi-remorque à un endroit défini et accessible pour ce dernier (autrement dit, la ville la plus proche).

 

COMMERCIALISATION

L’entreprise vend ses produits à des restaurants de la région et exporte vers , la Suède, l’Angleterre et le Canada.

Les huîtres creuses sont vendues 4 à 5 €/Kg, les huîtres plates, beaucoup plus convoitées mais plus difficiles à produire sont vendues jusqu’à 1 €/pièce. Les palourdes (Ruditapes phillipinarum) à 8 ou 9 €/Kg, et les surf-clams (Vénus) atteignent 4 à 5 €/Kg. Les prix des moules varient selon le marché.

Le producteur valorise ses produits en respectant une démarche HACCP, c'est-à-dire une traçabilité du produit du début à la fin du cycle de production. Le producteur assure donc à ses clients une démarche qualité.

Dscn2515

Pour l’avenir, l’objectif de l’entreprise Kelly est de doubler sa production notamment en doublant son volume de purification.

la Suisse

26 novembre 2008

Connemara smokehouse

connemara_smokehouse

Nous avons visités l’entreprise de fumage « Connemara Smokehouse » située à Ballyconneely ; côte ouest dans le Connemara. La visite est réalisée par Nicolas Gay, salarié de l'entreprise et responsable des visites pour les groupes francophones. Originaire de Bastia, Nicolas est aussi un guide de pêche sportive passionné. La visite est payante(6€/pers), et cette activité semble être une part non négligeable dans le chiffre d'affaires de l'entreprise.

Historique

Dscn2475

L’entreprise familiale est créé en 1981 par John Roberts pour de l’import export de produits de la mer.Le fumage est alors une « passion » et réalisé de manière artisanale. Il y a 9 ans, Graham le fils reprend l’activité et se spécialise dans le fumage . Depuis cette succession, l’entreprise à récolté de nombreuses récompenses concernant la qualité des produits.

Le saumon arrive entier de diverses origines, sauvage (50%), bio (45%), et d’élevage (5%).

La quantité bio augmente ces dernières années car sa qualité se rapproche du sauvage, le haut de gamme.

Ils considèrent que les poissons fermiers ont une moins bonne qualité organoleptique, ce qui se ressent dans les prix pratiqués.

Le poisson bio vient de l’île de Clare Island sur la côte ouest du Mayo en moins de 24 heures.Le cahier des charges irlandais plus strict qu’en France permet une « similitude » avec le sauvage.

Le sauvage sauvage est capturé dans la Manning Bay et débarqué sur le port face à l’entreprise .

Les poissons utilisés ont un poids moyen compris entre 1.5 à 4 kg, tous poissons supérieurs sont sur commande.

Filetage et Salaison

Le saumon est toujours fileté à la main à raison de 40 à 50 poissons par heure.

Dscn2484

Les arrêtes, une trentaine sont ensuite enlevées manuellement ; puis les filets sont rincés pour les débarrassés des écailles.

Ils sont placés une heures en chambre froide, pour un égouttage de l’eau avant la salaison.

L’entreprise utilise, une méthode traditionnelle de saupoudrage à sec avec du sel de mer en provenance de Grande Bretagne. Pour raison de secrets de fabrication, nous ne connaissons pas la quantité de sel par kilo de poissons.

Graham a pouvoir de décision sur la durée de salaison, mais celle ci varie entre 8 et 10h. Le poisson est rincé à l’eau fraîche et passe 16 à 20 heures en chambre froide pour que l’eau s‘écoule, il perd alors 20 à 25 % de son poids.

Leurs méthodes diffèrent des autres producteurs utilisant la méthode de salaison par injection de saumure (eau + sel).

Pour sa neutralité gustative, du bois de hêtre humide est brûlé et sa fumée est ventilée autour du poisson de 8 à 10 heures selon sa taille. Il est ensuite asséché 8 à 10 heures .

D’après son expérience acquise auprès de son père , Graham apprécie la durée des diverses étapes. Les variations météorologiques, ainsi que la simplicité du four et la provenance du poisson influent sur la qualité du fumage.

Pour faciliter le tranchage, le poisson est placé en chambre froide pendant 24 heures.

Tranchage

Le poisson est tranché à la main ou à la machine, selon le volume de la commande ou désir du client.

Dscn2490

Une fois tranché, le poisson est mit sous vide et prêt à l’envoi. Un filet de saumon comporte environ une trentaine de tranches. Le très faible taux d’humidité permet une recongélation et une plus longue conservation que les produits concurrents avec toujours une bonne qualité.

Dscn2491

Commercialisation

Le marché visé est international et une clientèle adepte de qualité, permettant une meilleure valorisation du produit.

Il offre une gamme de produits large et diversifiée, thon, maquereau, truite, saumon…, en marinade maison, rôti…

Vous pouvez visiter et passer vos commandes de saumons fumés en ligne sur le site internet de Connemara Smokehouse

http://smokehouse.ie 

Fumage

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité